Pandémie, guerres et conflits humains, guerre nucléaire, guerre biologique, guerre chimique, guérilla, attaque terroriste, guerre civile : autant de potentiels cataclysmes auxquels les films d’action nous ont bien habitués et qui ont fini par créer une psychose. Cette peur de l’incertain a donné lieu à un mode de vie : Le survivalisme. Découvrez-en, un peu plus.
Le survivalisme, qu’en est-il concrètement ?
Mouvement ayant émergé dans les années 60 aux États-Unis, sur fond de guerre froide, le survivalisme est un terme qui désigne les activités de certains individus ou groupes d’individus se préparant à une catastrophe naturelle, crise économique, crise sanitaire à l’échelle locale ou globale, un événement potentiellement cataclysmique ou un effondrement de la civilisation industrielle. Les adeptes du concept se préparent en apprenant des techniques de survie et des rudiments de notions médicales, en stockant de la nourriture et des armes, en construisant des abris antiatomiques, ou en apprenant à se nourrir en milieu sauvage ou hostile. Les Solutions développées comprenne les compétences de survie et d’autosuffisance, l’élaboration de kits de survie (sac d’évacuation), l’élaboration d’une stratégie financière d’urgence, la mise en place d’une base autonome durable qui doit comporter une réserve et un approvisionnement en eau potable, en nourriture, en énergie, en soins, en distraction, en informations et en relations humaines.
Néosurvivalisme, un survivalisme plus modéré et plus raisonnable
Le besoin d’être simplement prévoyant de la part de certains individus ainsi que de se distancier des connotations sectaires, extrémistes et ultra-individualistes collant au survivalisme classique en particulier américain, a donné plus récemment naissance du Néosurvivalisme ou au prepper. Ceux-ci vont plutôt à préparer des évènements plus probables comme : un accident, un incendie au domicile, un cambriolage, une agression, une situation d’isolement dans la nature ou encore les suites du mauvais temps, les coupures d’électricité, de gaz ou d’eau, rupture des circuits d’approvisionnement en nourriture, catastrophes naturelles : tornades, ouragans, tremblements de terre, etc. Les adeptes de ce nouveau courant vont prendre des initiatives ingénieuses, se diriger dans un sens intelligent afin de se préparer au pire. Pour cela, ils vont apprendre à se cultiver, être auto-suffisant, faire autant que possible pour se débrouiller aussi bien que possible par eux-mêmes. Et cela pourra se faire dans des zones urbaines, semi-urbaines ou à la campagne. Cela veut dire également pour eux, devenir de plus en plus solidement engagé avec leurs voisins, leurs quartiers, travailler ensemble et comprendre que leurs suivie dépendra également de celle des autres. Le prepper, s’il ne diffère pas du survivaliste quant aux pratiques mises en œuvre pour la survie, la préparation au pire, se présente plutôt comme un mode de vie, une attitude quotidienne que comme un moyen de survie.